19 janvier 2015
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Seule, ma voix seule
Prisonnière ou
Libre d’un poème
N’ouvre aucune flammèche
Si elle ne rejoint
Ton regard
Et le feu de chacun
Mêlé aux plaies de la terreur
Comme aux plaisirs de l’amour
Et l’amour
Brindille petite, défie
La nuit gigantesque qui
Escorte de boue, de sang
De crimes, de folies, nos vies
Même muré l’amour
Étouffé, éclaté, invisible
Au creux de toi, persiste
Tu en perçois les sons
Les battements qui
Réinventent la lumière
Et dans l’espace éclaté
Tu reprends forme
Et tisons parmi les autres
Aux jours mouillés d’effroi
Tu ne t’agenouilles pas
Mais porte ta voix
Petite
Mais presque oiseau
Cet oiseau qui sur la branche
Donne au chaos du monde
L’espoir d’un chant
Jacqueline Persini-Panorias